Le Patriote publie sur la Broderie Beaujolaise
© Emmanuelle BERNE – De gauche à droite, Baptiste Diot, Raphaël Bas et Nicolas Laplace.
La Broderie beaujolaise, le petit atelier qui monte à Chiroubles
C’est au sein d’un ancien cuvage réaménagé pour accueillir l’espace de stockage, une machine à broder numérique et un espace bureau qu’est installée la Broderie beaujolaise. En créant cette activité de personnalisation textile par la broderie et le flocage, les deux associés et amis ont mis en commun leurs compétences respectives.
« Nous nous connaissons depuis 25 ans du club de basket de Fleurie« , évoque Nicolas Laplace. Ce dernier, gérant d’un magasin d’optique à Villié-Morgon, se charge du développement commercial, tandis que Raphaël Bas, imprimeur de métier, se consacre à l’aspect technique. Ils ont été rejoints dernièrement par Baptiste Diot, prestataire, qui vient en soutien sur la commercialisation de leurs produits.
Un atelier local au milieu des vignes
Des associations, des particuliers ou des entreprises de tous les secteurs, tels que la restauration ou le monde viticole, font désormais appel au savoir-faire de la Broderie beaujolaise pour personnaliser différents supports et objets, allant des casquettes, aux tee-shirts, des blousons, vestes aux chaussettes.
Attachés à leur ancrage local et à l’origine de leurs textiles, les deux associés se fournissent, autant que possible, auprès de fabricants situés en Europe et en particulier au Portugal. Leur zone de commercialisation de la Broderie beaujolaise s’étend aujourd’hui essentiellement entre le Beaujolais, le Mâconnais et le Lyonnais.
« Notre activité a connu un démarrage fort grâce à nos réseaux mutuels, au bouche-à-oreille qui a bien fonctionné et aux réseaux sociaux« , précise Raphaël Bas. « Nous avons de plus en plus demandes, notamment de la part de la restauration et de la gastronomie mais aussi pour des impressions de banderoles ou de menus ».
Pour faire face à cette montée en puissance de leur activité et à la demande croissante, les deux associés envisagent d’investir dans une deuxième machine à broder. Et côté perspectives, une diversification de leur activité pourrait les amener à proposer des prestations d’impression graphique.